Arnaque panneaux solaires : rendement inférieur et crédit associé
Arnaque panneaux solaires : Alexa raconte comment, après un démarchage présenté comme un “programme éco-citoyen”, elle a signé des documents assimilés à une “candidature” qui se sont révélés être un bon de commande et un crédit affecté, avec un rendement photovoltaïque bien inférieur aux promesses initiales.

Force Energie : témoignage d’une victime
Arnaque photovoltaïque : comment tout a commencé
En décembre 2016, Alexa et son foyer sont démarchés par téléphone pour participer à un prétendu programme éco-citoyen en partenariat avec EDF. Le commercial propose un rendez-vous “sans engagement”.
Le 3 janvier 2017, le démarcheur présente une “candidature” pour la pose de panneaux photovoltaïques avec un argument central : le projet s’autofinancerait grâce au rachat de la production par EDF. La mensualité de prêt serait, selon lui, couverte par un revenu solaire mensuel supérieur.
Promesses d’autofinancement et rendement surestimé
Le commercial avance un rachat d’électricité annuel de 2 800 €, soit environ 233,33 € par mois, pour couvrir une mensualité de prêt de 230,10 €. Cette présentation laisse croire à un autofinancement assuré. Plus tard, après vérification auprès d’EDF, Alexa apprend que le rendement photovoltaïque maximal plausible serait d’environ 1 293 € par an sur la base du tarif alors applicable — très loin des 2 800 € annoncés.
Arnaque panneaux solaires : une “candidature” devenue bon de commande et crédit
La “candidature” s’avère être un bon de commande. Alexa découvre la souscription d’un contrat de crédit affecté auprès de Domofinance pour environ 26 000 €. Des documents clés (rendement chiffré, informations de livraison/facturation, coche des conditions générales) semblent incomplets ou non renseignés.
Dates et documents problématiques
Alexa relève aussi des anomalies sur la fiche d’informations précontractuelles (dates incohérentes), tandis que l’organisme de crédit indique que le contrat de financement principal serait, lui, complet.
Visite technique et autorisations
La visite technique préalable annoncée est finalement programmée le même jour que la pose. Côté mairie, le service urbanisme signale une déclaration préalable déposée en leur nom, avec une demande d’informations complémentaires pour non-respect de critères d’aspect (PLU, UC11) et un délai d’affichage/recours des tiers.

Rendement inférieur : pourquoi l’autofinancement n’existe pas
Les promesses d’autofinancement reposaient sur des hypothèses irréalistes. Selon le tarif de rachat communiqué (plafond indexé au 30 juin 2016), la rémunération estimée ne dépasse pas 1 293 € par an, insuffisante pour couvrir la mensualité. Alexa constate que l’arnaque panneaux solaires s’est jouée sur des arguments commerciaux exagérés.
Pression pour poser les panneaux malgré les alertes
Malgré les réserves de la mairie et l’absence d’une visite technique préalable claire, l’entreprise insiste pour maintenir une date de pose rapide. Alexa demande un report tant que les autorisations ne sont pas confirmées et que la situation contractuelle n’est pas clarifiée.
Que faire en cas d’arnaque panneaux solaires : droits et premiers recours
- Conservez toutes les preuves : contrats, échanges, simulations, photos.
- Exercez le droit de rétractation si vous êtes encore dans les délais (contrat hors établissement).
- Adressez une mise en demeure en LRAR pour contester le contrat et le crédit affecté.
- Vérifiez les autorisations d’urbanisme et la conformité au PLU.
- Consultez un avocat pour étudier nullité/résolution et indemnisation.
Besoin d’accompagnement ? Contacter un avocat photovoltaïque ou signaler une société.
Témoignage intégral d’Alexa
Arnaque panneaux solaires : récit chronologique
« En décembre 2016, nous avons été démarchés par téléphone pour participer à un programme éco-citoyen, prétendument en partenariat avec EDF. Le 3 janvier 2017, le démarcheur nous a fait signer une “candidature”. Il affirmait que notre projet photovoltaïque s’autofinancerait grâce au rachat de l’électricité par EDF. »
« Nous avons ensuite découvert qu’il s’agissait en réalité d’un bon de commande et d’un crédit Domofinance d’environ 26 000 €. Les documents remis mentionnaient des promesses orales non reprises par écrit, et des éléments essentiels manquaient. »
« La mairie nous a appris qu’une déclaration préalable avait été déposée en notre nom, avec un courrier de demande d’informations complémentaires. Après appel à EDF, le rendement réel ne pouvait en aucun cas atteindre les 2 800 € annuels annoncés. Nous avons compris que l’autofinancement n’était pas réaliste. »
« L’entreprise a continué de faire pression pour poser les panneaux, malgré l’absence d’autorisation définitive et de véritable visite technique préalable. »
— Alexa V.
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