Le Figaro s’intéresse aux arnaques aux panneaux photovoltaïques
L’exemple de la famille Lemichel met en lumière les risques encourus par de nombreux particuliers : à cause d’une installation défectueuse, ce couple redoute que les panneaux installés sur leur maison ne provoquent un incendie.
Une arnaque bien rodée dans le domaine du photovoltaïque
Chaque année, des milliers de particuliers deviennent les victimes de sociétés peu scrupuleuses qui se présentent comme des spécialistes de l’énergie solaire. Le scénario est souvent identique : après un démarchage téléphonique, des commerciaux promettent des économies spectaculaires et des revenus grâce à la revente de l’électricité produite à EDF. Mais dans les faits, les victimes se retrouvent à rembourser des sommes importantes, entre 20 000 et 30 000 euros, pour du matériel souvent défectueux, voire dangereux, tout en supportant des frais d’avocats élevés.
Le combat d’une famille contre l’arnaque aux panneaux photovoltaïques
La mésaventure de la famille Lemichel, qui a porté plainte contre la société Couverture et Énergie Solaire Photovoltaïque (CESP), illustre parfaitement la gravité de ces situations. Résidant à Beaumes-de-Venise, dans le Vaucluse, le couple vit depuis cinq ans dans la peur que leur maison parte en fumée. L’installation réalisée en 2009 s’est révélée défectueuse et surtout non reliée à la terre, provoquant un risque réel d’incendie.
Le commercial de la société CESP avait pourtant tenu un discours rassurant et attractif : selon lui, l’orientation du toit de la maison était idéale pour maximiser la production d’énergie solaire. Dans le plan de financement présenté à la famille, la revente de l’électricité devait même permettre de rembourser l’installation et de dégager un bénéfice. Une opération apparemment rentable… sur le papier seulement.
Mais dès la réception des premières échéances du crédit souscrit auprès de Sofemo (partenaire de la société CESP), les Lemichel ont découvert avec stupeur que leurs panneaux flambant neufs ne produisaient aucune électricité. « Nous payions un crédit pour un équipement défectueux, dangereux et source d’infiltrations », témoigne Philippe Lemichel.
Ce cas n’est malheureusement pas isolé. De nombreuses familles en France rencontrent le même type de problème : installations non conformes, promesses mensongères et crédits abusifs. Ces pratiques mettent en lumière la nécessité de mieux informer les consommateurs et de renforcer les contrôles dans le secteur du photovoltaïque.
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