Dénouement heureux pour le couple escroqué à Castillon par une société de panneaux solaires

Association des victimes du photovoltaïque - Victimes d'une arnaque photovoltaïque
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Arnaque BSP : un couple enfin libéré après dix ans de combat contre Cofidis

Escroqués en 2008 par la société BSP pour une installation photovoltaïque jamais posée, Marcel et Chantal Mocali ont vécu dix années de cauchemar. Cofidis, après la médiatisation de leur affaire, leur a finalement adressé un courrier annulant leur dette.

Dénouement heureux pour le couple escroqué à Castillon par une société de panneaux solaires

Dix ans de combat contre l’arnaque photovoltaïque

En 2008, le couple Mocali souscrit un crédit de 45 000 € auprès de Sofemo (aujourd’hui Cofidis) pour financer la pose de huit panneaux photovoltaïques. Problème : l’installation n’a jamais été réalisée. Malgré cela, la société de crédit leur réclamait pendant des années le remboursement intégral de la somme.

Menaces d’huissiers, procédures, frais d’avocats : le couple vit un véritable enfer pendant près d’une décennie. « On ne dormait plus, on avait peur de tout perdre », confie Marcel. Tout change après la médiatisation de leur affaire par la presse régionale. Quelques semaines plus tard, un courrier signé par Cofidis met fin au calvaire.

Une résolution inattendue : Cofidis annule la dette

La lettre est claire : « Le nécessaire a été fait pour vous libérer de tout engagement envers Cofidis ». En pièce jointe, un chèque de 5 550,22 €, correspondant aux mensualités déjà versées et aux saisies opérées sur leur compte. « C’est la fin du cauchemar », souffle Marcel Mocali, brandissant la lettre comme une victoire.

Si la justice n’avait jusque-là pas statué favorablement, la décision de Cofidis marque un tournant. Elle pourrait inspirer d’autres victimes d’arnaques photovoltaïques confrontées à des sociétés et à des banques récalcitrantes.

Une arnaque photovoltaïque bien rodée

À l’origine de cette escroquerie : la société BSP, créée en 2006 par Chaouki Bouskaya, ancien exploitant de machines à sous reconverti dans le solaire. Son modèle reposait sur le démarchage à domicile et des promesses mensongères de rentabilité grâce à la revente d’électricité à EDF.

De nombreux particuliers, séduits par ce discours et rassurés par les fausses mentions de subventions et d’aides, ont signé des bons de commande sans jamais voir leur installation posée. Les crédits, eux, ont été immédiatement débloqués par les sociétés de financement, sans vérification réelle.

Le rôle clé de la médiatisation et du droit

Ce cas met en lumière un phénomène encore trop fréquent : la complicité involontaire des organismes de crédit, qui débloquent des fonds sans contrôler la livraison des biens financés. Les associations de défense des consommateurs rappellent que ces banques ont une obligation de vigilance et peuvent être poursuivies pour négligence.

Le dénouement du dossier Mocali n’est pas une décision judiciaire, mais un geste commercial de Cofidis après la pression médiatique. Un geste qui ne doit pas masquer la réalité : des centaines de familles restent encore piégées dans des crédits illégitimes.

Que peuvent faire les autres victimes ?

  • Contacter un avocat spécialisé en arnaques photovoltaïques pour examiner la validité du contrat et du prêt.
  • Vérifier si le contrat de vente respecte les articles L.111-1 et suivants du Code de la consommation.
  • Demander l’annulation du crédit en cas d’installation non livrée ou de fraude manifeste.
  • Signaler la société fautive sur SignalConso ou auprès de la DGCCRF.

👉 Vous avez aussi été victime d’une arnaque photovoltaïque ? Signalez la société ici pour obtenir une aide juridique et amorcer un recours.

Source de l’article original : Nice-Matin

 

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L’ Association des Victimes du Photovoltaïque est là pour vous informer, vous conseiller dans vos démarches et vous aider à faire valoir vos droits.

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