Produirons-nous tous demain nos propres électrons avant de les consommer, comme nous pouvons le faire aujourd’hui avec nos légumes du jardin ? Un an après la loi du 24 février 2017, qui lui a donné un cadre juridique fiable, ce nouveau rapport à l’énergie, qui constitue une petite révolution, pourrait connaître un véritable essor. Un mouvement appuyé par le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, qui a déclaré, il y a peu, souhaiter «que chaque territoire, chaque citoyen, à terme, s’il le décide, puisse produire sa propre énergie pour sa propre consommation». De quoi contribuer, espère-t-il, à un «changement d’échelle» dans le domaine du solaire, qui représente aujourd’hui à peine 1,6 % de la production d’électricité en France, contre 6,2 % en Allemagne.